Control
OPJ Cyganek et Julie Poulain

12.01—18.03.19

  • U+1F441-000

    Œil

  • 📢🌐🎯👁️ ASONTEL SÉCURITÉ

    Logotype

  • s.n. [Asontel Sécurité]

    Impression noire, 3,5 × 2,9 cm

  • Annuaire de l’Essonne, p.397

    1980

Les deux dernières décennies ont vu de nouveaux cérémonials se créer à l’entrée des espaces publics. Un vigile qui jette un œil dans votre sac à l’entrée d’un centre commercial ou d’un musée, une fouille au corps pour accéder à un concert, un passage par un détecteur de métaux pour prendre l’avion… Ces dispositifs de surveillance habituellement spécifiques à des zones frontalières s’étendent à l’ensemble des lieux accueillant du public. 

Se référant autant à Big Brother qu’au théâtre de Guy de Cointet, OPJ Cyganek et Julie Poulain proposent «Control», une installation qui fait écho au cycle du Théâtre Brétigny «Ni dieu, ni maître». Ils y détournent avec humour les codes et l’esthétique de la zone d’inspection aéroportuaire au sein des espaces d’accueil du théâtre.

À travers une série de gestes photographiés, d’accessoires et de mobiliers, les artistes observent les attitudes inscrites, réalisées spontanément dans ces contextes de surveillance et remettent en question ces procédures plus ou moins intrusives auxquelles notre société s’est habituée. La mise en scène d’une série «d’objets de contrôle» (des sculptures en céramique inspirées plus ou moins directement de certains gestes et matériels de contrôle) interpellent la curiosité des spectateurs, les invitant à rêver d’autres gestes possibles, plus ludiques et plus sensibles, dans une chorégraphie aussi absurde que décalée.

Diplômés de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, OPJ Cyganek et Julie Poulain travaillent en duo depuis 2011. À travers la performance, l’installation, la sculpture et la photographie, ils explorent les ambiguïtés de nos relations à l’autre: entre partage et défense, entre désir d’être ensemble et affirmation de soi. Dans des domaines aussi codifiés que le sport, le milieu professionnel ou les représentations du couple, ils pointent du doigt les codes et les comportements qui régissent les relations au sein de notre société. Par un jeu de reprise et de détournement, ils réinterprètent ces gestes pour en créer de nouveaux, plus poétiques. Développant ainsi des protocoles qui allient souvent installation et performance, mise en scène et activation de celle-ci, ils inventent d’autres manières d’échanger et d’entrer en relation avec l’autre. Le duo a présenté son travail à l’occasion de différentes expositions et performances, parmi lesquelles: Les hameçons (performance) à la Galerie Jean Collet à Vitry-sur-Seine en 2018; REPETITIONS (Electric night, vol. 18) au palais des paris à Takasaki (Japon) en 2017; Dans le vague à l’École d’Art du Calaisis à Calais en 2017; En apnée et Faire signe (performances) à la Maison des arts de Malakoff en 2017; Je-u (performance) au Salon fanzine art & culture du FRAC PACA (Marseille) en 2017.

Agenda

  • Samedi 2 Février 2019, 17h-21h

    Control

    Vernissage

    Les deux dernières décennies ont vu de nouveaux cérémonials se créer à l’entrée des espaces publics. Un vigile qui jette un œil dans votre sac à l’entrée d’un centre commercial ou d’un musée, une fouille au corps pour accéder à un concert, un passage par un détecteur de métaux pour prendre l’avion… Ces dispositifs de surveillance habituellement spécifiques à des zones frontalières s’étendent à l’ensemble des lieux accueillant du public.

    Navette gratuite Paris-Brétigny sur réservation à reservation@cacbretigny.com. Rendez-vous à 17h au 104 avenue de France, 75013 Paris (métro Bibliothèque François Mitterrand). 

  • Samedi 16 mars 2019, 18h

    Control

    Performance

    OPJ Cyganek et Julie Poulain proposent Control, une installation qui fait écho au cycle du Théâtre Brétigny «Ni dieu, ni maître». Ils y détournent avec humour les codes et l’esthétique de la zone d’inspection aéroportuaire au sein des espaces d’accueil du théâtre. L’installation sera activée à l’occasion d’une performance du duo le 16 mars 2019 en prologue de la pièce Un démocrate de Julie Timmerman.