Les conjugueuls

Cycle d’expositions et de résidences
2023—2024

  • U+00EA-000

    Lettre min. latine e accent circonflexe

  • Vêtements

    Enseigne

  • s.n.

    Adhésif, 8 × 3 cm

  • Sainte-Geneviève-des-Bois

    s.d.

Cycle d’expositions et de résidences
Commissaire: Valentina Ulisse

Rose-Mahé Cabel
Héloïse Farago
Giorgia Garzilli
Jérôme Girard
Hanna Kokolo
Clara Pacotte 
Margot Pietri
Aliha Thalien
Joséphine Topolanski
Pierre-Alexandre Savriacouty

Dans Pile et Face[1], comédie américano-britannique de la fin des années 1990, une jeune femme (Gwyneth Paltrow) voit sa vie bouleversée après avoir raté le métro un matin. L’intrigue bifurque alors entre deux scénarios possibles: les événements qui font suite à ce retard et ce qui aurait eu lieu si la protagoniste avait réussi à se faufiler entre les deux portes du train. C’est le moment du «Sliding Doors». Combien de fois nous sommes-nous demandé «que se serait-il passé si…»? On parle en anglais de l’«irréel du passé» pour indiquer ce «et si…» (what if) en début de phrase. Les «What if novels» sont ces romans uchroniques, sous-genre de la science-fiction, basés sur la réécriture de l’histoire et sur l’imagination de mondes alternatifs contemporains et à venir. Certaines fictions poussent à l’extrême ce phénomène des «réalités divergentes», jusqu’à l’exploration du multivers, des Terres qui ressemblent à la nôtre mais dont l’avenir n’est pas notre avenir. Des narrations uchroniques, l’on pourrait apprendre à refuser une vision linéaire du temps et à remettre en question les récits officiels.

Une cyclicité temporelle, faite de survivances, résurgences et de nouveaux débuts, se retrouve aussi dans les utopies «ambiguës» de l’autrice de science-fiction Ursula K. Le Guin. À la formule «aller de l’avant» pour penser un demain de continuel progrès, elle préfère l’approche des peuples Quechuas des Andes pour qui l’avenir—inconnu—est derrière, par-dessus nos épaules, et le passé—déjà écrit—est devant nous, sous notre nez[2]. Le temps présent nous offre l’occasion de remuer le passé et panser (imaginer et soigner) le futur. Ainsi, dans sa Théorie de la Fiction-Panier, elle nous invite à explorer d’autres perspectives narratives en mettant en scène des personnages et des récits qui n’aspirent pas à la place de dominant·es. Le chasseur muni d’une lance laisse sa place à la cueilleuse d’avoine et son panier[3].

La science-fiction, la fable ou le mythe peuvent générer des «fictions réparatrices[4]». Elles recomposent de nouveaux récits à partir des traumatismes historiques et des failles de notre société, donnant voix à des réalités restées aphones. Dans Les Abysses[5], l’écrivain·e Rivers Solomon imagine un univers sous-marin parallèle, habité par des créatures aquatiques non binaires, descendantes des esclaves enceintes jetées à la mer à l’époque du commerce triangulaire. Ces sirènes étant resté·es sans souvenir de leur genèse traumatique, le personnage de læ historien·ne est læ seul·e gardien·ne de ce lourd passé. Cette figure incarne le rôle politique du storyteller (conteur·euse d’histoires): la transmission d’une mémoire collective est un instrument d’émancipation. Elle permet la création de nouveaux imaginaires passés, présents et futurs.

Ce cycle d’expositions et de résidences entonne une «ballade du renouveau», où les frontières entre ce qui fut, ce qui aurait pu être et ce qui n’a jamais été sont brouillées. Ce contre-récit en plusieurs chapitres est écrit collectivement par des artistes «conjugueuls». Ce terme est un adelphage (alternative non genrée d’«hommage» ou de «femmage») aux «conjugueuses» d’Helena de Laurens, Clara Pacotte et Esmé Planchon. Dans leur livre Le Jukebox des Trobairitz[6], elles s’inspirent du Brouillon pour un dictionnaire des amantes[7] de Monique Wittig & Sande Zeig et inventent des nouvelles entrées poétiques à ce glossaire. À la lettre «C» de «Conjugaison» apparaissent les «conjugueuses», figures d’amour prises dans une danse célébrant «la concordance des temps». L’emploi de la terminaison neutre en «-euls», clin d’œil à l’ancien français, honore l’inventivité linguistique de ces dictionnaires et s’inscrit dans les réflexions contemporaines autour de l’écriture inclusive[8].

Certain·es artistes «conjugueuls» superposent des faits réels et fictifs et imaginent d’autres futurs possibles en revisitant l’histoire dans le présent. L’on pourrait parler de parafiction. C’est le cas d’Hanna Kokolo avec ses autofictions: sans opérer de changements dans le cours des événements, elle fait intervenir l’imagination là où le réel fait défaut. De même, Héloïse Farago, en s’inspirant de personnages féminins ayant existé dans le passé, joue sur le potentiel fantastique qui peut surgir de toutes ces narrations oubliées. Joséphine Topolanski et Jérôme Girard, pour leur part, fantasment de nouveaux anachronismes: les suites futuristes d’un passé artisanal ou une modernité arrivée avant l’heure. L’une réunit ses adeptes autour de nouvelles croyances cosmiques en brouillant les pistes entre le vrai et le faux; l’autre capte des ondes sonores inouïes en composant tant avec le folklore qu’avec une technologie de bric et de broc.

L’aujourd’hui n’est pas moins riche de possibilités. D’infinies dimensions existent au-delà de la réalité observable, comme des brèches dans notre espace quotidien. Entre réalisme magique et fictions urbaines, les artistes nous proposent d’accéder à des mondes parallèles au nôtre. Ainsi, les docufictions d’Aliha Thalien et les témoignages dont elle se fait la porte-parole pourraient être des rêves. L’imaginaire de Giorgia Garzilli est aussi un collage onirique: un labyrinthe sans début ni fin où les temps et l’espace sont éclatés. C’est la société contemporaine des Terrien·nes, ses normes, catégories et binarismes, que Clara Pacotte conteste dans ses journaux d’exploration d’autres mondes.

L’avenir s’inscrit d’autres fois dans un continuum en dehors du temps. Prônant un retour aux origines, Rose-Mahé Cabel se positionne dans un «futur archaïque» à la fin des temps ou au commencement d’un nouveau monde ancestral. Ici, des figures de la marge sont les porteuses de mythologies libératrices. Archéologue d’un futur proche, Margot Pietri raconte un présent qui est déjà postérité, où la perte de repères et la désorientation temporelle nous laisse déboussolé·es. Les profondeurs des abysses, dont Pierre-Alexandre Savriacouty retrace une historiographie intime et collective, ont un temps stratifié. L’eau—qui engloutit ou porte à la surface—est un portail entre les époques et entre des réalités cachées et révélées.

Comme le récit de fiction, l’archive—réelle ou inventée—est un outil que ces artistes s’approprient. Iels s’en servent pour transgresser une forme de connaissance hégémonique qui empêche à la fois la remémoration d’histoires passées et la construction de celles en devenir. Recueil d’émotions, chroniques orales, savoirs traditionnels ou encore grammaires inédites font partie du répertoire de formes ici réactivées: elles contiennent en leur sein des luttes latentes prônant le changement. L’Essonne, avec son folklore local, fournit aussi une archive à explorer. Marqué par une cohabitation entre patrimoine historique et industriel, légendes populaires et inventions avant-gardistes, ce territoire participe à la formation de cet imaginaire aux chronologies désarticulées.

Sur ce sol qui prend le nom de la déesse gauloise des eaux Acionna (Exona dans les textes médiévaux), s’élèvent dolmen et menhirs, donjons et châteaux d’eau aux architectures modernistes. L’on narre que Gargantua fit tomber de sa chaussure un mystérieux gravier (la pierre Beaumirault, entre Bruyères-le-Châtel et Breuillet). Pas loin, en 1772, l’abbé Desforges, intrépide aviateur, tenta de s’envoler à l’aide d’un char couvert de plumes en se jetant de la tour de Guinette, au château d’Étampes, destination l’Italie. Plus tard, sur un tronçon de la voie d’essais Paris-Orléans, un aérotrain passa à toute vitesse en 1969. Ici, les «conjugueuls» sont parti·es pour des voyages dans le temps. Mystiques-astronautes, ménestrel·les-rappeur·euses, scientifiques-cartomancien·nes, iels sont les annonciateur·ices d’une fable du futur.

 

[1] Titre original Sliding Doors [1998], réalisation Peter Howitt.

[2] Ursula K. Le Guin, «La science-fiction et l’avenir» [1985], dans Danser au bord du monde. Mots, femmes, territoire, Éditions de l’Éclat, 2020, p. 171–172.

[3] Ursula K. Le Guin, «Le fourre-tout de la fiction, une hypothèse» [1986], dans op.cit., p. 197–204.

[4] Émilie Notéris, La Fiction réparatrice, Éditions Supernova, 2017.

[5] Rivers Solomon, Les Abysses, [The Deep, 2019], Éditions J’ai Lu, 2021.

[6] Helena de Laurens, Clara Pacotte, Esmé Planchon, Le Jukebox des Trobairitz, RAG Éditions, 2023.

[7] Monique Wittig, Sande Zeig, Brouillon pour un dictionnaire des amantes [1976].

[8] ACADAM, grammaire non binaire développée par Bye Bye Binary [Novembre 2018].

 

Après une formation en histoire de l’art à l’Université de Rome La Sapienza et à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Valentina Ulisse intègre le Master 2 professionnel «L’art contemporain et son exposition» à Sorbonne Université et co-fonde le collectif curatorial espace projectif. Parallèlement à ses études, elle se forme aux métiers de l’exposition grâce à des stages au Centre Pompidou, au CAC Brétigny et à Council, entre autres. Aujourd’hui, Valentina Ulisse poursuit ses réflexions à travers ses diverses activités dans l’organisation de projets artistiques, dans l’écriture et dans la médiation. Elle assiste la galeriste Aline Vidal avec qui elle organise «De(s)rives», projet curatorial qui expérimente avec le format d’exposition en dehors des contextes artistiques traditionnels. Valentina Ulisse s’intéresse aux économies de l’art, aux systèmes alternatifs de production et de diffusion et aux pratiques artistiques co-créatives en lien avec la pédagogie et les savoirs populaires

Rose-Mahé Cabel (né∙e en 1995) vit et travaille en Alsace, dans les Vosges et à Paris. Diplômé·e de la Haute École des arts du Rhin de Strasbourg en 2020, iel utilise de nombreux médiums, dont le verre, la cire, le maquillage et le costume, pour produire des œuvres activées lors de performances. Avec son alter-ego dragqueer Rose de Bordel, iel imagine des fictions réparatrices mettant en scène des figures mythologiques marginales. Son travail a notamment été présenté pendant le festival Inact à Strasbourg en 2021, à Artopie à Meisenthal par le réseau LoRA en 2022, à la maison des arts de Malakoff et aux Magasins Généraux avec la collective Æchillea en 2023.

Héloïse Farago (née en 1997) vit et travaille entre Paris et la Normandie. Diplômée en 2023 de la Villa Arson à Nice, elle utilise différents médiums (dessin, performance, vidéo, céramique, etc) pour déhiérarchiser les pratiques et mettre en scène des destins de femmes du Moyen Âge trop souvent oubliées. Son travail est notamment présenté à L’Annexe à Paris et à IVECO NU à Noisy-le-Sec en 2022 et à La Tôlerie à Clermont-Ferrand en 2023.

Giorgia Garzilli (née en 1992) est une artiste italienne qui vit et travaille entre Naples et Milan. Après des études de cinéma documentaire, elle est diplômée de la Haute école d'art et de design de Genève avant d'étudier à la Mountain School of Arts de Los Angeles. Ses peintures explorent la frontière entre la réalité quotidienne et les profondeurs du subconscient. Son travail est notamment présenté au Musée MACRO à Rome en 2021 et à la Triennale de Milan en 2023.

Jérôme Girard (né en 1993) vit et travaille à Paris. Diplômé de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, il mène un travail mêlant créations sonores, performances live et installations. Usant souvent de matériaux récupérés, il s’inspire de gestes et de formes traditionnelles pour les détourner. Il est lauréat du Prix étudiant COAL et du Prix de la Casa de Velásquez - EnsAD en 2021. Son travail a été présenté dans plusieurs centres d’arts, parmi lesquels le CAC Brétigny, Bétonsalon à Paris en 2021 et la fondation Vincent Van Gogh en Arles en 2022.

Hanna Kokolo (née en 1997) vit et travaille à Paris. Après avoir étudié les arts appliqués, elle est diplômée de l’École nationale supérieure d’art de Bourges (ENSA) en 2021. Son travail pluridisciplinaire explore la question de la mémoire intergénérationnelle à travers des personnages qu’elle incarne et met en scène dans des autofictions. Ses œuvres sont notamment exposées au 66ème salon de Montrouge en 2022 et à l’occasion d’une exposition personnelle à la Graineterie de Houilles en 2023.

Clara Pacotte (née en 1992) est une artiste, autrice et réalisatrice qui vit et travaille en région parisienne. Diplômée de l’École nationale supérieure d'arts de Paris-Cergy en 2017, elle met en scène dans son travail des archives réelles ou imaginaires. Elle collabore régulièrement avec d’autres artistes pour des projets de recherche et d’édition. Avec Charlotte Houette, elle monte ainsi EAAPES, un groupe de recherche sur les féminismes dans la science-fiction. Ce projet soutenu par le CNAP, la Fondation des Artistes, Lafayette Anticipations et le CAC Brétigny a produit plusieurs éditions, films et workshops.

Margot Pietri (née en 1990) vit et travaille à Aubervilliers. Diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon en 2014, elle développe un travail d’écriture de récits de science-fiction et de sculpture. Ces œuvres prennent la forme de vestiges technologiques d’une époque qui pourrait être la nôtre entre un passé non assimilé et un futur incertain. Sélectionnée pour la Bourse Révélation Emerige en 2019, elle présente son travail dans des expositions collectives à la galerie Thaddeus Ropac à Pantin en 2017 et à Art-O-Rama à Marseille en 2021 ; ainsi que dans des expositions personnelles à l’Institut d’Art Contemporain à Villeurbanne en 2020 et à La Serre à Saint-Etienne en 2023.

Aliha Thalien (née en 1994) vit et travaille à Montreuil. Actuellement étudiante au Fresnoy, elle est diplômée d’un master de cinéma à la Sorbonne ainsi que de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Sa pratique du cinéma, de l’installation et de la sculpture s’intéresse aux traumatismes individuels, familiaux et communautaires. Ses œuvres prennent la forme de récits fictionnels élaborés à partir d’archives réelles. En 2019, elle réalise son premier court-métrage Feu Soleil, sélectionné notamment aux Rencontres du Moyen-Métrage de Brive et à La Cabina à Valence. Son travail a également été présenté à la Villa Magdalena de Hambourg en 2022, ainsi que dans une exposition personnelle au Confort Mental à Paris en 2023.

Joséphine Topolanski (née en 1998) vit et travaille en région parisienne. Après avoir étudié l’image imprimée à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris dont elle est diplômée en 2021, elle oriente sa pratique vers le tissage et le textile. Ses œuvres questionnent la frontière entre fiction et réalité en s’intéressant aux systèmes de croyances et à leurs rapports à la vérité. Elle obtient une mention spéciale du jury du prix Révélation Design ADAGP en 2021. L’année suivante, son travail est présenté à 100% L’Expo à la Grande Halle de La Villette et rejoint les collections de la ville de Pantin.

Pierre-Alexandre Savriacouty (né en 1993) est un artiste franco-malgache qui vit et travaille à Paris. Diplômé de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier et de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il aborde des enjeux historiques et spirituels à travers un travail de sculpture et d’assemblage. Son travail est exposé, entre autres, au Frac Ile-de-France (Château de Rentilly) en 2020 et à la Biennale Internationale de Saint Paul de Vence en 2021. Lauréat du prix SARR 2021, il est résident à la Villa Albertine à Chicago en 2022.

Documents

Agenda

  • Du samedi 14 octobre au dimanche 22 octobre

    Les conjugueuls #1: Tout est dans le panache

    Exposition

    Pour le premier chapitre du cycle d'expositions «Les conjugueuls» de la commissaire Valentina Ulisse, l’artiste Héloïse Farago invite les visiteur·euses du Salon d’art de Marolles-en-Hurepoix à partir en voyage dans un monde fabuleux. Avec humour, elle nous invite à prendre très au sérieux la loufoquerie des contes enfantins, porteurs d’une force émancipatrice et rebelle. L’artiste nous propose des réécritures féministes des mythes fondateurs et des fables d’antan. De nouvelles histoires d’amour naissent: ici, monstresses et chimères sont les compagnonnes d’intrépides héroïnes et chevalières, parties à la recherche de leur dulcinée.

    Entrée libre. Salon d'art, Salle des Fêtes François des Garets de Marolles-en-Hurepoix. 

  • Du samedi 20 janvier au dimanche 11 février 2024

    Les conjugueuls #2: L'heure rose

    Exposition

    Ce deuxième chapitre du cycle d’expositions hors les murs «Les conjugueuls» se situe dans «L’heure rose», celle de l’aube ou du crépuscule: un intervalle entre deux mondes où les choses futures naissent et celles qui furent meurent. Les artistes y composent des œuvres ouvrant sur d’autres dimensions. Iels tissent ce faisant des récits surgis des profondeurs, qui se déroulent dans une réalité fantasmée ou joyeusement réinventée.

    Entrée libre. Du mercredi au vendredi de 14h à 18h et les samedis et dimanches de 10h à 13h et de 14h à 18h.
    Galerie Francval d'Arpajon.

  • Du samedi 13 avril au dimanche 5 mai 2024

    Les conjugueuls #3: Mémoires planétaires

    Exposition

    Cette troisième exposition du cycle «Les conjugueuls» a été imaginée comme une déambulation dans les multivers, dans des dimensions parallèles à la nôtre où explorer des «mémoires planétaires». Les artistes réuni·es dans de ce lieu creuset d’histoires qu’est le Donjon de Sainte-Geneviève-des-Bois composent des archives réelles ou fictives venues d’autres mondes contemporains ou de futurs alternatifs.

    Entrée libre. Du mercredi au vendredi de 14h à 18h et les samedis et dimanches de 10h à 13h et de 14h à 18h.
    Espace Brel, Donjon de Sainte-Geneviève-des-bois.

  • Du mardi 23 avril au samedi 11 mai 2024

    Les conjugueuls #4: Lingua cosmica

    Exposition

    Dans ce dernier chapitre du cycle d’expositions hors les murs «les conjugueuls», résonnent des paroles d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Sur les baies vitrées de la médiathèque Les Lavandières de Leuville-sur-Orge, ou glissés entre les pages des livres, apparaissent des dessins et pictogrammes provenant d’une réalité alternative imaginée par Margot Pietri. En réponse à ce langage à décrypter, des figures messagères d’un temps à venir, descendant du ciel ou émergeant des eaux, feront leur apparition lors de performances d’Hanna Kokolo et Rose-Mahé Cabel.

    Entrée libre, aux horaires d'ouverture de la médiathèque.
    Médiathèque Les Lavandières à Leuville-sur-Orge.

  • Samedi 27 avril 2024, 15h-19h

    «Les conjugueuls»

    Après-midi de performances

    Après-midi de performances entre Leuville-sur-Orge et Sainte-Geneviève-des-bois, dans le cadre des troisième et quatrième chapitres du cycle d'expositions «Les conjugueuls» de la commissaire Valentina Ulisse.

    Rendez-vous à 15h à la Médiathèque Les Lavandières de Leuville-sur-Orge pour les performances de Rose-Mahé Cabel (& Rose de Bordel) et Hanna Kokolo, puis à 17h à l’espace Brel au Donjon de Sainte-Geneviève-des-Bois pour une visite de l’exposition en présence des artistes et accompagnée d’un apéritif.

    Navette gratuite depuis Paris et entre les lieux: départ à 14h15 du 104 avenue de France, 75013 Paris (métro Bibliothèque François Mitterrand). Réservation indispensable: reservation@cacbretigny.com.

  • Samedi 6 juillet 2024, 14h-18h

    lunulae et Les conjugueuls

    Finissage de la saison hors les murs

    Finissage de la saison 2023-2024 hors les murs, avec une programmation commune aux cycles d'expositions «Les conjugueuls» de la commissaire Valentina Ulisse et «lunulae» du commissaire Thomas Maestro. 

    Navette gratuite Paris-Brétigny: départ à 14h15 du 104 avenue de France, 75013 Paris (métro Bibliothèque François Mitterrand). Réservation indispensable: reservation@cacbretigny.com.